PROGRAMME DES FILMS 2016/2017

THÉMATIQUE : 

DES HOMMES ET DES BÊTES

Nous proposons, pour 2016-2017, une thématique qui incitera à s’interroger sur le langage, l’expression poétique et notre rapport à la nature, à travers les divers moyens d’expression qui composent le langage cinématographique : composition, mouvement et rythme des plans, sons et musique, parole et jeu d’acteur, etc.

Qu’est-ce qui nous distingue des bêtes ? Ce programme fait clairement du rapport à l’animal et à la nature un questionnement central. Il nous interroge aussi sur la définition de l’humanité et de la société dite « civilisée ». Il permet enfin d’appréhender les formes de la communication verbale ou non verbale et d’aborder le cinéma comme un champ d’expression poétique.

 

 

PREMIER TRIMESTRE ///////////////////////////////////////////////

> LES ENFANTS LOUPS

Mamoru Hosoda - 2012 - 1h57min

En traitant de la thérianthropie, le réalisateur japonais propose un film qui s’intéresse à l’homme, l’animal, la nature et au temps qui passe. Rythmé par des séquences d’une beauté fulgurante, ce film, extrêmement métaphorique, offre de nombreuses pistes de travail, en particulier pour travailler sur les notions de « norme » et d’« exclusion ».

 

SECOND TRIMESTRE ///////////////////////////////////////////////

> BLANCANIEVES

Pablo Berger - 2013 - 1h49min

Le conte Blanche Neige revisité sous la forme d’un film, moderne et baroque, muet en noir et blanc. Tout en étant très référencé (D.W. Griffith – Tod Browning – Buñuel - l’expressionnisme), c’est un mélodrame profondément ancré dans la culture et la société espagnoles, d’hier à aujourd’hui : la tauromachie, la musique, l’exagération des formes, la représentation des nains dans la peinture du siècle d’or, l’émancipation des femmes, la presse people…

 

 

 

 

> Programme de courts métrages : DES HOMMES ET DES BÊTES

 

 

 

Chienne d’histoire de Serge Avedikian (2008 - 14 min) dans lequel, via une métaphore sur l’éradication et la déportation de chiens, le réalisateur évoque le génocide arménien.

 

Les bêtes sauvages, d’Eléonore Saintagnan et Grégoire Motte (2015 - 35 min) Jouant sur la frontière entre la fiction et la réalité, les cinéastes évoquent la capacité des animaux à s’adapter dans un milieu hostile dans lequel ils ont été déplacés (des perruches à Bruxelles – des renards à la frontière franco-belge – des hippopotames en Colombie).

Peau de chat, de Joaquim Pedro de Andrade (1960 - 13 min) où le réalisateur brésilien, figure du Cinéma Novo, réalise, tout en réalisme poétique, un film sur les gamins des favellas qui descendent dans les quartiers riches de Rio pour enlever des chats dont la peau sert à fabriquer des tambours.

 

La queue de la souris, de Benjamin Renner (2012 - 5 min) qui fait écho à l’ensemble du programme (l’idée d’anthropomorphisme, de métaphore, la fable…) 

 

TROISIÈME TRIMESTRE /////////////////////////////////////////////

 

> KOJO LE GORILLE QUI PARLE

Barbet Schroeder - 1978 - 1h25min 

Film documentaire qui restitue une expérience entre un gorille de 7 ans et une psychologue qui lui apprend la langue des signes. Le réalisateur filme au plus près la communication qui s’établit entre la jeune femme et l’animal.