Son, textes, images, témoignages

Le plan départemental « La Culture et l’Art au Collège » concrétise la volonté du Conseil général de contribuer, en partenariat avec la Direction départementale des services de l'Education nationale de la Seine-Saint-Denis, à l’ouverture culturelle et à la réussite scolaire des collégiens par la mise en œuvre d’actions artistiques de qualité. Pour le mettre en œuvre, le Département s’est adressé aux acteurs artistiques et culturels œuvrant en Seine-Saint-Denis par le biais d’un appel à projets. « La Culture et l’Art au Collège » s’adresse ainsi aux 120 collèges publics de la Seine-Saint-Denis et a pour singularité de placer au cœur des projets, la relation aux artistes et aux scientifiques. Chaque parcours, dans son ensemble, représente une quarantaine d’heures d’activités, réparties entre pratique (20h), sorties culturelles (10h), et analyse critique (10h).


ANNÉE 2019-2020

 

// LA METAMORPHOSE DE LA VIE ORDINAIRE AU COLLEGE FRANCOISE DOLTO DE VILLEPINTE

Artiste : Valérie Raoult, réalisatrice

La cinéaste Valérie Raoult a proposé aux élèves de détourner des objets de leurs fonctions initiales pour leur donner d’autres fonctions symboliques allant jusqu’à la personnification. Ils ont adapté librement le conte de La Belle et la Bête en mêlant séquences en prise de vue réelle et séquences animées où les objets et lieux ordinaires se sont métamorphosés pour servir l’écriture de récits extraordinaires. Le parcours a invité les élèves à réinventer leur quotidien, à explorer l’imaginaire à partir de leur environnement immédiat et à utiliser des outils cinématographiques comme instruments de magie lumineuse. Le film "La Belle et la Bête" a été finalisé pendant la période de confinement, dû à la crise sanitaire du Covid-19.

 

// FANTOCHES AU COLLEGE GEORGES POLITZER DE LA COURNEUVE

Artiste : Paula Ortiz, réalisatrice

Ce parcours culturel et artistique a eu pour terrain de création le parc Georges-Valbon de La Courneuve. Les élèves et la cinéaste Paula Ortiz sont partis à la recherche des rêveries, des anachronismes et des mots qui peuplent ce jardin, inspirés de l’imaginaire poétique des Métamorphoses d’Ovide. Le film "Fantoches" a été finalisé pendant la période de confinement, dû à la crise sanitaire du Covid-19.

 

// LA VILLE COMME UN ESPACE POETIQUE AU COLLEGE PABLO NERUDA DE PIERREFITTE-SUR-SEINE

Artiste : Paula Ortiz, réalisatrice

Inspirés par Derrière les murs dans la rue de Louis Aragon, les élèves se sont appropriés l’espace qu’ils habitent grâce à une réflexion cinématographique, géographique et littéraire sur la ville de Pierrefitte-sur-Seine. Ils l’ont filmée en mettant en pratique les notions de surcadrage, composition, mouvement à l’intérieur du cadre ou encore travelling, accompagnés par la cinéaste Paula Ortiz. Le film, pensé comme une déambulation dans la ville, dans laquelle le fantastique fait irruption, constitue une trace de l’imaginaire, des références culturelles et personnelles des collégiens. Le film "The Noise" a été finalisé pendant la période de confinement, dû à la crise sanitaire du Covid-19.

 

 

// LE MONTAGE : MANIPULATION, ECRITURE ET POINTS DE VUE AU COLLEGE LOUIS PASTEUR DE VILLEMOMBLE

Artiste : Xavier Barthélémy, monteur

Xavier Barthélémy s’est donné pour objectif d’utiliser ses connaissances et son expérience dans la manipulation des images pour aiguiser les facultés d’analyse des élèves, au service d’un éveil à la subjectivité des images. C’est à partir de cette analyse d’images que les élèves ont écrit puis réalisé un scénario portant sur les discriminations de genre dans l’accès à l’emploi. Le titre du film : "Maçonne".

 

 

// LE PLAN FIXE DOCUMENTAIRE AU COLLEGE PIERRE DEGEYTER DE SAINT-DENIS

Artiste : Nicolas Giuliani, réalisateur

Le cinéaste Nicolas Giuliani a pu accompagner jusqu'au montage final les élèves, au long d'un projet consacré à la notion de plan fixe. Avec une pocket caméra, chaque élève devait penser, préparer et filmer en plan fixe différents lieux et « moments » du collège. Mis bout à bout, tous ces plans fixes (un par élève, entre 20 et 25 plans au final) forment un chapelet d'unités narratives, fictives ou documentaires, qui forment ensemble un objet filmique cohérent. Cette forme d'atelier, à la fois contraignante et ouverte à l'expérimentation individuelle, intéresse le cinéaste car l'atelier permet d'y actualiser des techniques primitives du cinéma.

 

// LA MEMOIRE ANIMEE DES OBJETS AU COLLEGE COURBET DE ROMAINVILLE

Artiste : Valérie Raoult, réalisatrice

Les élèves ont réalisé avec la cinéaste Valérie Raoult un film d’animation collectif sous la forme d’un cadavre exquis avec des collages, des matériaux de récupération et des objets issus de leur histoire personnelle. L’écriture, spontanée, se rapproche de l’écriture automatique et a permis aux élèves d’appréhender les intentions artistiques du mouvement surréaliste.