3E JOURNÉE - PRÉSENTATION

Les enjeux de l’aménagement cinématographique métropolitain

par Victor Courgeon, diplômé de la FEMIS, auteur d’un mémoire intitulé Les cinémas publics de Seine-Saint-Denis : quel avenir au sein du Grand Paris ?

Organisé par Cinémas 93 en partenariat avec l'ACRIF (Association des cinémas de recherche d’Ile-de-France), l'AFCAE (Association française des cinémas art et essai), le GNCR (Groupement national des cinémas de recherche) et le SCARE (Syndicat des cinémas d’art, de répertoire et d’essai).

Matinée animée par Juliette Boutin, déléguée générale du GRAC (Groupement régional d’actions cinématographiques).


> La métropolisation. Quelles menaces et quelles opportunités pour les cinémas publics ?
> Quelle place / légitimité pour l’intervention publique ?
> Conclusion


Confrontés à la concurrence toujours plus vive des multiplexes sur les titres porteurs, comment les cinémas art et essai de la périphérie peuvent-ils affirmer une singularité éditoriale tout en maintenant une diversité cinématographique et une fréquentation suffisante ?

Cette présentation est le fruit d'un mémoire de recherche effectué par Victor Courgeon sous la direction d'Olivier Alexandre dans le cadre de son cursus en exploitation à La Fémis. Il y envisage la question de la volonté politique des collectivités territoriales dans un nouveau contexte économique et urbain, ainsi que celle de la régulation cinématographique dans la perspective de l'avènement du Grand Paris qui attise les convoitises d'aménageurs et de promoteurs privés.

Les périphéries tendent à redevenir des territoires de reconquête pour les circuits. Dès lors, quelle est la nature de l'influence des opérateurs immobiliers et commerciaux dans la construction de nouvelles salles ?

Quelle part d’initiative et quels moyens de contrôle ont encore des acteurs publics et parapublics métropolitains au pouvoir politique incertain ?  Cette question de la régulation s'inscrit dans le contexte plus large du réaménagement des centres-villes et de la modernisation des équipements publics.

Avant d'entrer dans le détail de sa présentation, Victor Courgeon propose quelques rappels historiques territoriaux : la Seine-Saint-Denis recouvre d'anciennes banlieues communistes. Associée à l'immigration, au chômage, à la politique de la ville, elle est devenue un symbole de différentes crises urbaines. Mais son image tend à changer depuis quelques années, notamment en raison de l’avènement du Grand Paris.

Aujourd’hui ce territoire regroupe 30 cinémas dont 24 publics (41 écrans) et 6 privés appartenant à des circuits, tous des multiplexes (73 écrans). Le tissu de salles publiques est très dense mais hétérogène en termes de taille, de statuts, de résultats et de connexion avec des réseaux territoriaux ou professionnels.

La notion de cinéma public est « indigène », c'est-à-dire que ce sont ses propres acteurs qui s'auto-caractérisent ainsi. Elle recouvre en fait plusieurs cas de figure en Seine-Saint-Denis : des salles en régie directe, des salles associatives conventionnées, une salle en délégation de service public.

C'est aussi une catégorie d'action politique, qui tend à être acceptée par tous les acteurs, ce qui n’a pas toujours été le cas. C’est pourquoi de nombreuses lois sont venues réguler l’intervention et la subvention publiques, en premier lieu la loi Sueur de 1992, puis en 2002 la loi relative à la démocratie de proximité et en 2004, celle relative aux libertés et responsabilités locales : les collectivités peuvent attribuer des subventions aux exploitants régulièrement identifiés auprès du CNC qui réalisent moins de 7500 entrées hebdomadaires ou qui font l’objet d’un classement Art et Essai. L’aide ne doit pas excéder 30% du chiffre d’affaires de la salle de cinéma ou des travaux. ». Plus récemment, des textes concernant la décentralisation ont affirmé le caractère non obligatoire et partagé de la compétence « culture » des collectivités, en particulier la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (loi NOTRe) en 2015 dont l'article 104 stipule que ces compétences sont partagées entre les communes, les départements, les régions et les collectivités à statut particulier. Toutes les collectivités territoriales peuvent intervenir dans le domaine culturel.

Depuis environ une décennie, la métropolisation est au cœur des enjeux territoriaux, comme des enjeux de l’exploitation publique et privée. En dévoilant les 85 finalistes du dernier appel à projets, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris n’a-t-il pas dit, à destination des « gens du gouvernement », « qu’ils prennent bien conscience que le fait métropolitain est irréversible » ?[1]

 

I - La métropolisation. Quelles menaces et quelles opportunités pour les cinémas publics ?

Rapide retour sur la création du Grand Paris

La société du Grand Paris, créée en 2010, est en charge du réseau de transport « Grand Paris Express ». En 2014, la loi MAP-TAM crée la Métropole du Grand Paris, sous forme d'EPCI, qui voit le jour le 1er janvier 2016. Cette création est confirmée par la loi NOTRe en 2015. Pour beaucoup, le Grand Paris n’existe pour l’instant que par son réseau de transports. Et l'accessibilité est un enjeu majeur pour les salles de cinéma : c’est sur le tracé du Grand Paris Express que sont nés la majorité des appels à projets urbains, incluant parfois des salles de cinéma.

1/ un nouveau réseau de transport

Le Grand Paris Express verra le jour à l'horizon 2030. La Seine-Saint-Denis sera également impactée par l'extension des lignes de métro 11 et 14 et par la création des lignes 15, 16 et 17 prévues pour les Jeux Olympiques de 2024 (une garantie – partielle – de leur livraison dans les temps). Cette nouvelle toile donne naissance à de nouveaux pôles d'attractivité et à de nouvelles gares, qui vont contribuer à modifier les flux et à déplacer les zones d’habitation et d’activité.  Dans le rapport « Grand Paris Express et lieux culturels », l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) a présenté quelques-unes des perspectives offertes aux cinémas par le nouveau réseau : élargir les publics et faciliter l'accès des scolaires aux dispositifs nationaux d'éducation à l'image, faciliter l'accès en transports en commun, surtout pour les grands multiplexes, faciliter la mise en place de festivals et d'actions concertées[2].

Mais ce GPE est bien loin d’être une opportunité pour tous… Luigi Magri, alors directeur du cinéma Jacques Tati à Tremblay-en-France, résumait ainsi l’action modificatrice du tracé du Grand Paris Express : « le Grand Paris enclave autant qu’il désenclave ». Une binarisation des salles publiques du département a en effet tendance à s’exercer, hypothèse validée par le nouveau découpage territorial.

2/ un nouveau découpage territorial

La Métropole est découpée en 12 Établissements Publics Territoriaux (EPT). Un nouvel échelon a donc été créé, entre communes et départements. Il peut prendre la place d’anciennes communautés de communes. Ces nouvelles entités administratives peuvent accorder des aides économiques aux salles de cinéma ou intervenir indirectement par le PLUI (Plan local d'urbanisme intercommunal) qui concerne aussi l'aménagement cinématographique. Pour les cinémas publics, c’est parfois une nouvelle autorité de tutelle comme dans le cas d’Est Ensemble, l’un des 4 EPT de la Seine-Saint-Denis.  

3/ les appels à projets

Le Grand Paris est une gigantesque opération urbaine organisée autour de l'idée de rentabilité. La MGP a lancé des appels à projets qui participent au développement économique des territoires. De nombreux quartiers et centres commerciaux sont en cours de rénovation ou le seront en participant à ce processus. Dans l'appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris », qui comptait 51 sites dans son premier volet, on trouve des cinémas au cœur de ces nouveaux ensembles urbains à construire. Robert Laborie, directeur de développement de CGR, a confirmé que la région parisienne est « l'un des rares endroits où il y a encore du potentiel », c’est-à-dire des opportunités d'implantation cinématographique[3]. C’est visiblement une opinion partagée par de nombreux groupes, et ce retour des circuits est flagrant chez UGC, que ce soit du côté des ouvertures ou des agrandissements

Le 16 octobre, les finalistes du second volet « Inventons la Métropole du Grand Paris » ont été annoncés. Sur 30 sites, 11 se situent en Seine-Saint-Denis. La remise de l'offre concrète se fera en mars 2019.  On ne sait pas encore si des cinémas sont intégrés dans certains projets retenus mais, dans la première liste, il y en avait quelques-uns : des projets d’Etoile Cinémas en Seine-Saint-Denis, mais également du groupe UGC comme à Villiers-sur-Marne.

Dans cette logique d’appel à projets, on est en droit de se demander qui décide vraiment. D’un côté, les collectivités mettent à disposition des terrains pour leur réhabilitation et fixent un semblant de cahier des charges. De l’autre, le contenu de ces projets, le montage financier et le choix des partenaires privés ou publics associés aux complexes immobiliers sont laissés aux mains des promoteurs. De là, un certain pouvoir de définition et d’aménagement du territoire. La décision finale revient toutefois aux autorités publiques qui désignent les projets lauréats et surtout façonnent les plans urbains et délivrent les permis de construire indispensables à la mise en construction.

Pourquoi le cinéma apparaît-il dans cette dynamique urbaine ? D’abord parce que beaucoup d'indicateurs économiques de ce secteur sont positifs en termes d'entrées, d'équipements et de pratiques culturelles : l'activité est sécurisante, rentable. C'est un produit d'appel sans pareil pour les investisseurs. Ensuite les promoteurs, eux-mêmes de grands groupes, se tournent assez naturellement vers les circuits qui sont de même taille. Ceux-ci sont prêts à payer un loyer conséquent et le nombre d'écrans permet aux promoteurs d'augmenter également les loyers des commerces adjacents.

Reste à savoir comment les acteurs publics peuvent exister dans ce processus de prise de décision. Les paroles des acteurs de l’exploitation n’ont pas toutes la même portée auprès des aménageurs, comme s’en inquiète le sociologue Emmanuel Wallon : « il faut toutefois craindre que les politiques métropolitaines […] ne sauront relever les défis d’un développement culturel équilibré tant que les défenseurs des petites structures et des équipes indépendantes se trouveront sous-représentés parmi les experts convoqués pour les conseiller. »[4]

 

II - Quelle place / légitimité pour l’intervention publique ?

Quelle place peut-il exister pour une salle publique dans un ensemble commercial ? Comment justifier l'installation d'un équipement public quand l’opportunité économique de s'implanter existe pour un opérateur privé ?

Questionner la légitimité de l’exploitation publique en Seine-Saint-Denis, c'est aussi questionner la résilience des cinémas publics existants face aux mutations à venir. Si cette question de légitimité fut autrefois houleuse (comme ce fut le cas autour de la construction du nouveau Méliès à Montreuil), la situation s'est aujourd'hui apaisée. La raison d'être des salles publiques réside dans leurs différences par rapport aux salles commerciales. En ce sens, la carence de l'initiative privée n'est pas forcément quantitative, mais peut être aussi qualitative comme a pu l’expliciter le Conseil de la Concurrence : « La collectivité peut aussi justifier son intervention par le fait que l’offre marchande déjà existante ne correspond pas aux attentes culturelles, éducatives ou sociales des habitants, compte tenu des programmes et des tarifs que les salles existantes proposent »[5]. Le rapport Perrot-Leclerc de 2008 issu de la mission Cinéma et Concurrence va plus loin en estimant que « l’intervention des collectivités territoriales dans le secteur de l’exploitation en salles est légitime, qu’il s’agisse de poursuivre des objectifs d’aménagement du territoire, d’intégration sociale ou de revitalisation urbaine. »[6]

Toutefois des craintes subsistent quant au retour des circuits : à côté des multiplexes installés dans les zones commerciales à la périphérie des villes, qu’en est-il de l’incursion des privés dans les cinémas souvent art et essai des centres-villes ? On pense au groupe Etoile Cinéma, mais ses perspectives de développement restent assez floues et l'expérience malheureuse de l'Etoile Lilas l’a quelque peu décrédibilisé. Pour Corentin Bichet, chef du service de l'exploitation au CNC, « le multiplexe art et essai n'a pas existé depuis vingt ans qu'il est annoncé. » Et on constate que ni les circuits, ni les indépendants privés, ne se sont emparés du concept de miniplexe art-et-essai tant attendu. UGC et CGR ouvrent plutôt de grosses structures en périphérie parisienne.

Il y a donc une véritable chance à saisir du côté des pouvoirs locaux que d’investir les centres-villes avec des équipements art-et-essai correctement dimensionnés. La métropolisation joue sur les appels à projets certes mais requalifie également tous les centres-villes. Le cinéma est un produit d’appel, non seulement commercial, mais plus largement urbain et, à l’échéance de 2020, probablement un produit d’appel politique et électoral. C'est un outil de construction de la ville de demain par son contenu, son activité de diffusion de films, par ses publics, son intégration aisée dans des ensembles mixtes et son mode de gouvernance finalement assez souple qui permet le développement d'exploitations publique ou en lien avec le privé par la délégation de service public ou encore par des partenariats public-privé (qui doivent encore faire leurs preuves).

 

Conclusion

Dans les années soixante-dix, la municipalisation a sauvé beaucoup de salles de la disparition, mais il faut être aujourd’hui capable – car c’est juridiquement, politiquement et économiquement viable – d’impliquer les municipalités et les autres territoires dans des logiques d’apparition de salles, et non plus seulement dans la sauvegarde de cinémas existants. C’est le rôle des salles et de leurs associations représentantes, en lien avec le monde politique, que de maintenir une veille, d’être pro-actif et force de proposition vis-à-vis des élus pour ne pas rester sur la défensive, mais également participer en amont à la construction du territoire, surtout dans un contexte aussi mouvant que celui du Grand Paris. Et c’est en cela que nous restons attentifs à la situation de Bobigny.

Victor Courgeon propose quelques pistes pour densifier le parc de salles publiques et participer aux dynamiques de territoire. Cette question de l’aménagement urbain est d’autant plus essentielle qu’elle est très souvent mise en avant par les élus.

Davantage qu’un outil de diffusion et de transmission culturelle, le cinéma est un outil de redynamisation territoriale, ce qu’on peut lire dans les propos d’Emmanuel Constant il y a 10 ans, lors du colloque « Pour un cinéma de service public », organisé par Cinémas 93. Il était alors vice-président chargé de la culture du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, et ancien adjoint à la culture de Noisy-le-Grand, et disait : « c’est une question d’aménagement urbain. Et d’aménagement de ville. Je le dis parce qu’à l’aune de l’expérience que nous vivons aujourd’hui à Noisy-le-Grand, avec la réouverture d’un cinéma qui historiquement a existé pendant de nombreuses années, le Bijou, on a, au-delà du projet culturel, la volonté de sortir d’une logique qui consiste à dire que le centre d’une ville c’est un centre commercial. Ça c’est profondément déprimant. Parvenir, dans des villes de banlieue, à recréer un cœur de ville, je crois que c’est un enjeu urbain important, et ça passe par l’implantation de lieux culturels. Le cinéma en est un. »[7]

Il faut donc intégrer les cinémas publics, indépendants et art-et-essai dans les projets de ville, faire de ces salles un élément central du projet de ville (en termes urbanistiques) et du marketing urbain (c’est-à-dire un véritable outil politique et électoral pour les municipalités).

Dans cette optique d’aménagement urbain, la réussite économique de l’entreprise réside quand même beaucoup sur un facteur : le nombre d’écrans. C’est un enjeu de développement et de bonne gestion pour une salle indépendante. Il est aujourd’hui très difficile de faire vivre un mono-écran même public. Le SCARE (Syndicat des Cinémas Art et Essai) encourage d’ailleurs le développement de salles publiques de 3, 4 et 5 écrans dans la plaquette qu’il a éditée en fin d’année dernière à destination des maires de France, afin d’éveiller une conscience politique autour des salles chez les élus, d’en faire des outils de politique urbaine. Car le vrai danger pour les salles publiques n'est pas uniquement l'arrivée de nouveaux acteurs privés, mais aussi une désaffection de la part des autorités de tutelle.

La modernisation des salles joue un rôle essentiel dans ce contexte. C'est un point de vue porté par la CNACi qui a refusé l'ouverture d'un multiplexe à Claye-Souilly et a notamment motivé son refus en considérant que les cinémas de la zone d'aménagement cinématographique avaient engagé des travaux de rénovation subventionnés par le CNC ou les collectivités territoriales.[8] Densifier et moderniser le parc public prévient donc également le retour des groupes privés.

Il faut réfléchir à un nouveau modèle de salle publique. Dans un rapport non publié de Plaine Commune de 2013, il apparaissait déjà que le nouveau modèle de salle publique pourrait s'apparenter à un « multiplexe municipal, aux normes actuelles de confort et d'accueil, dans un quartier résidentiel et commercial, sur un carrefour de transports ».[9] Mais ces évolutions sont difficiles car les villes des périphéries souffrent de l'absence de centres-villes et la continuité urbaine des villes de banlieue est mise à mal par les axes de transport qui les traversent.

La question de la revitalisation des centres urbains fait toutefois aujourd'hui l'objet de débats nationaux au Sénat et au gouvernement qui viennent s'ajouter à la loi Elan, au plan « Action cœur de ville » et au « Permis d'innover ». Il est nécessaire pour les exploitants de se plonger au cœur du processus législatif d'aménagement du territoire pour préparer aux mieux les cinémas de proximité de demain...

Reste une question : comment les autorités publiques peuvent-elles réguler l'aménagement cinématographique quand l'initiative et le contrôle des projets leur échappent et qu'il ne reste que la CDACi ?

[1] Sibylle Vincendont,  « Grand Paris : l’invention de la métropole entame sa saison 2 », Libération.fr, 17 octobre 2018 

[2] Anne-Marie Villot « Grand Paris Express et lieux culturels », Atelier Parisien d’Urbanisme, juin 2015, p.21

[3] Kévin Bertrand, « Quelles stratégies de développement pour le parc de salles français ? », Le Film Français, 1er décembre 2017 

[4] Emmanuel Wallon, « Le Grand Paris : colosse culturel ou hydre politique ? », Nectart, février 2016, p.88 

[5] « Avis n° 08-A-13 du 10 juillet 2008 relatif à une saisine du syndicat professionnel UniCiné portant sur l’intervention des collectivités locales dans le domaine des salles de cinéma », p.3 

[6] Anne Perrot et Jean-Pierre Leclerc. « Résumé du rapport Perrot-Leclerc : Cinéma et concurrence », Ministère de la Culture et de la Communication, avril 2008, p.5  

[7] Cinémas 93, « Pour un cinéma de service public », Ciné 104 de Pantin : Cinémas 93, 2008, p.85-86 

[8] Décision du 11 juin 2018 de la Commission Nationale d’Aménagement Cinématographie relative à l’autorisation de création d’un établissement de spectacles cinématographiques de 8 salles et de 1405 places, à l’enseigne « MEGA CGR » à Claye-Souilly (Seine-et-Marne), p.3.

[9] Joël Augros, « Salles publiques de Plaine Commune: quels modèles pour le XXIe siècle? », Université Paris 8, 2013, p.29


LIRE LA SUITE DE LA RESTITUTION DU VENDREDI 16 NOVEMBRE :

LE PROJET DE CINÉMA PUBLIC À BOBIGNY

 


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RESTITUTION COMPLÈTE