Les résidentes et leurs parrains 2022/2023

Les résidentes

 

Sarah Bouzi, 29 ans, vit à Aubervilliers (93)

Après un Master de Vidéographie et Narration à l’Ecole de Recherche Graphique (Bruxelles), j’obtiens un Master en Cinéma Documentaire Anthropologique à l’Université Paris Nanterre en 2018. Je travaille sur les représentations des femmes maghrébines et leur aspect politique. Après quelques projets personnels en ce sens, je commence la direction de casting en 2019 avec des courts-métrages dans la fiction, des clips, publicités, et des séries. En 2020 je réalise mon premier court-métrage, « Ne pleure pas Halima » (15minutes, 2022), produit en totale indépendance. En 2021, je débute la formation Point de Vue de Tribudom.

 

 

 

 

Sophie Fillon, 24 ans, vit à Pantin (93)

Dès l’âge de 4 ans, Sophie fait irruption dans le monde de l’art à travers l’apprentissage de la danse classique et du modern’jazz qu’elle suivra durant 18 ans. Elle fait en parallèle des études d’architecture d’intérieur dont elle sort diplômée en 2018. L’étude du corps en mouvement avec la danse et celles de l’espace, des volumes, des couleurs, des matières avec l’architecture d’intérieur ne lui suffisent pas. Elle désire découvrir le travail de la langue grâce à laquelle l’histoire se transmet et l’humain communique. Alors de 2019 à 2022, Sophie quitte son Alsace natale et embrasse l’univers du théâtre à travers des études au cours Florent à Paris. Avec ce bagage artistique et technique bien rempli, elle réalise en 2022 un court-métrage autoproduit, Souviens-toi, maman, une histoire qui lui est parvenue pendant un rêve.

 

 

 

Myriam Haccoun, 50 ans, vit au Pré Saint Gervais (93)

Myriam Haccoun a grandi à Pantin. Après son bac, elle s'installe en Israël. Elle y étudie la photographie et la vidéo à l'Académie des Beaux-Arts de Bezalel, à Jérusalem. Elle enseigne ensuite la photographie dans un lycée professionnel à Tel Aviv, tout en continuant la photographie ; son travail s'attache à explorer les paysages urbains, le développement de villes nouvelles en Israël, sortes de no man's land construites à une vitesse vertigineuse. En 2020, elle rentre en France pour effectuer une formation au cinéma documentaire aux Ateliers Varan. Elle y réalise Mon père, le rabbin et moi, sélectionné au festival Arte Mare 2021, en Corse et au First Time Filmmaker à Londres en 2021. 

Revenir en France après 30 ans, c'est revenir à un rapport aux lieux différents, lieux qui s'inscrivent non plus seulement dans le présent mais forts de tout un passé, donnant ainsi une épaisseur au temps; mais c'est également un retour à la langue maternelle. 

 

 

Kei Lam, 36 ans, vit à Montreuil (93)

Kei Lam, illustratrice française d'origine hongkongaise et lauréate du 1er prix de la BD du Palais de la Porte Dorée et d'Angoulême en 2022. Dans sa bande dessinée Les saveurs du béton (Steinkis, 2021), elle poursuit le récit de son enfance au quartier de La Noue, à Bagnolet en Seine-Saint-Denis, après Banana Girl, son premier roman graphique et autobiographique.
Son site : keilam.fr

 
 
 
 
 
 
 

Les parrains

 

Julie Lecoustre

Julie Lecoustre est née en 1987 à Avignon. Elle grandit à côté de Cavaillon dans le Vaucluse où ses parents tenaient un hôtel-restaurant. Après avoir exercé différents métiers, elle s'oriente vers le cinéma après sa rencontre avec Emmanuel Marre en 2016. En 2018, elle le rejoint pour écrire, penser et fabriquer D’un château l’autre (Pardino d’oro à Locarno). En 2020, ils poursuivent leur collaboration en co-réalisant Rien à foutre, sélectionné à la Semaine de la critique 2021.

 

 

 

 

Diego Governatori

Né dans le Sud de la France, Diego s’installe à Paris pour y suivre des études de cinéma.
Après quatre ans passés à l’Université de Saint-Denis-Paris 8, il rentre à la Fémis en section montage.
Diplômé en 2007, il est ensuite reçu comme pensionnaire à l’Académie de France à Rome, Villa Médicis.
Ayant collaboré pendant 10 ans avec son frère Luca, avec qui il réalise plusieurs courts et moyens-métrages, il entame seul un projet de film documentaire : Quelle folie. Ce premier long-métrage est sélectionné dans de nombreux festivals.