Animer le réel : l'image par image et les effets visuels dans le documentaire et la fiction réaliste

Les effets visuels dans la fiction réaliste

 

INTRODUCTION

Par Damien Maric, concepteur et superviseur d'effets visuels, co-fondateur de la société WIP Studio et du groupe Overlook.

En guise d’introduction, Damien Maric est revenu aux origines des effets spéciaux : la caméra de Georges Méliès se bloque inopinément quelques instants et une ambulance se transforme en corbillard. Les forains ont tôt fait de s’emparer de ce nouvel outil pour faire revenir les défunts. La longue histoire des effets spéciaux s’enracine dans ces découvertes aussi anciennes que le cinéma lui-même.

Aujourd’hui, les techniques ont bien entendu évolué et les effets visuels se répartissent selon trois types :

-          Les effets invisibles (le matte painting et la création d’univers entiers)

-          Les effets semi-invisibles (la multiplication des figurants dans un stade...)

-          Les effets visibles (les vaisseaux spatiaux dans Star Wars...).

  

Damien Maric a ponctué et illustré son introduction d’exemples concrets tirés, notamment, de la série Bref diffusée sur Canal + dont  WIP Studio a créé les effets visuels.

 > Visionnez l'introduction de Damien Maric

 

 

 

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PANORAMA DES TECHNIQUES D'EFFETS VISUELS (VFX) DANS LA FICTION REALISTE AUJOURD'HUI 

Rencontre avec Edouard Valton – Mikros Image

La présentation du parcours d’Edouard Valton a été l’occasion de prendre la mesure des évolutions techniques, jusqu’aux plus actuelles, dans le domaine des effets spéciaux, mais aussi d’embrasser l’ensemble des métiers de ce secteur d’activité.

 

> Visionnez un extrait de l'intervention d'Edouard Valton

Edouard Valton a débuté sa carrière en 1985 dans la publicité avant d’intégrer la société After Movies où il a appris les trucages sur pellicule. Il a ensuite rejoint la société de production de films publicitaires Première heure où il a côtoyé des réalisateurs et photographes très créatifs. Les équipes travaillaient en analogique sur des trucages vidéo, des clips. C’est La Cité des Enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet qui suscite chez lui l’envie de travailler pour le cinéma, où les enjeux techniques et artistiques étaient plus importants. Il rejoint alors Duboi (il travaille notamment sur le film Alien La résurrection réalisé par Jean-Pierre Jeunet) puis BUFF. Depuis deux ans, il est directeur des productions chez Mikros Images.

Après ce retour sur son parcours, Edouard Valton a présenté dans le détail les activités de Mikros Image, créée en 1985. La société compte aujourd’hui 950 salariés et collaborateurs, qui travaillent sur 350 projets par an (longs métrages, téléfilms, films publicitaires), aussi bien sur de l’étalonnage numérique, du color mapping ou des effets spéciaux. La société compte aussi un département de recherche et développement, avec une équipe d’ingénieurs qui développent des outils à usage interne, mis à disposition d’autres sociétés en open source. Mikros Images intervient aussi, on le sait moins, sur des projets de restauration et de sauvegarde des films.

 

Depuis trois ans, Mikros Images est chargé de l’animation du nouvel Asterix. Un studio a été mis en place pour l’occasion, avec de nouvelles équipes. La présentation de ce projet est l’occasion de rappeler les différentes étapes indispensables à la réalisation d’un tel film d’animation : l’écriture du scénario, la création d’un story-board puis d’une animatique 2D, et enfin l’animation en 3D.                                                                                                            

                                                                                                                   

La présentation successive de documents préparatoires et d’extraits de Neuf mois fermes d’Albert Dupontel rend tangible la différence entre les effets spéciaux invisibles, semi-visibles et visibles. Pour ce film, six mois de travail ont été nécessaires pour truquer plus de 370 plans, ce qui est considérable. Les plus complexes à réaliser sont ceux qui comportent des éléments fluides (l’eau, les vagues…). Reproduire l’humain constitue sans doute le plus grand défi (relevé dans une publicité pour Chrisitan Dior où Marylin Monroe, Marlen Dietrich et Grace Kelly ont été ressuscitées) : plus on va vers le réalisme, plus l’œil est exigeant. C’est la raison pour laquelle il est très difficile de faire cohabiter un acteur en chair et en os avec un acteur modélisé.

 

L’intervention d’Edourad Valton s’est achevée par une série de questions du public, en particulier sur la différence entre l’animation proprement dite et l’animation de décors et d’accessoires, mais aussi sur l’importance du story-board et de la prévisualisation (qui permettent de modéliser l’espace et de préfigurer les déplacements de caméra), ou encore sur l’utilisation de la motion capture, technique qui a permis à Mikros Image de créer toute une librairie d’animation de foules.

 

 

 

 

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LES EFFETS VISUELS DANS LE CINEMA D'AUTEUR 

Rencontre avec Thomas Cailley et Alain Carsoux

 

Thomas Cailley, réalisateur, et Alain Carsoux, superviseur des effets visuels, sont revenus sur leur collaboration à l’occasion des Combattants sorti en août 2014.

 

 

> Visionnez un extrait de la rencontre Thomas Cailley et Alain Carsoux

Alain Carsoux est un pionnier et une figure dans le domaine des effets spéciaux. Il a commencé sa carrière dans les années 80. Il œuvrait alors dans la publicité, les premières machines numériques ne permettant pas de réaliser des effets spéciaux d’une assez bonne définition pour faire du cinéma. Son premier film fut Delicatessen de Caro et Jeunet : le déplacement d’une mouche, le mouvement d’un couteau… Alain Carsoux travaille aujourd’hui au sein de la Compagnie générale des Effets Visuels qu’il a créée en 2012 avec d’autres anciens du groupe Duran-Dubois.

 

Thomas Cailley et Alain Carsoux rappellent qu’il existe deux types d’effets visuels : des créations (des effets visuels que l’on voit) et des effets visuels destinés à corriger des erreurs de mise en scène (qui ne sont pas destinés à être vus). On retrouve ces deux cas dans Les Combattants.

Mécontent de la dernière séquence du film, le réalisateur a d’abord expliqué dans quelles conditions il a dû la retourner plusieurs mois plus tard, dans un décor très différent : au lieu de prendre place dans la nature en plein été, elle a été rejouée au mois de janvier sur un parking de Gennevilliers. Le décor originel a été incrusté numériquement, un trucage invisible aux yeux du spectateur. Alain Carsoux précise que ce genre de plan, bien que peu spectaculaire, doit être particulièrement soigné.

Un bon superviseur des effets visuels doit savoir proposer des solutions en adéquation avec l’esprit du film, avec les idées du réalisateur qui, parfois, ne visualise pas précisément ce qu’il souhaite tourner ou ce qu’il est possible de tourner. Pour Les Combattants, Thomas Cailley et Alain Carsoux se sont interrogés sur la meilleure façon de créer de la fumée par effets spéciaux pour la séquence de l’incendie dans le village. Après avoir envisagé plusieurs possibilités, une solution hybride a été trouvée.  Sur le tournage, des confettis ont été disséminés avec une machine souffleuse afin de donner l’impression d’une pluie de cendres. Quant à la fumée, elle a été créée numériquement en post-production (les confettis ont également été retouchés).                                                                                                                                                          

Cette solution correspondait à l’esthétique du film, était cohérente avec le décor naturel (qui ne permettait pas d’utiliser de la vraie fumée, les rues étant trop vastes), mais aussi avec l’économie de ce film d’auteur. Elle a permis de gagner du temps, la séquence étant tournée sur une seule journée, mais elle a nécessité un travail préparatoire : c’est la seule séquence qui a été story-boardée, comme du dessin animé.

La post production des effets spéciaux est une étape essentielle au cours de laquelle le réalisateur n’intervient quasiment pas. Le cinéaste est alors dans un rapport de confiance avec l’équipe qui en a la charge. Pour Les Combattants, Thomas Cailley s’est rendu quatre ou cinq fois sur place, pour repréciser certaines demandes.

A la question du coût des effets spéciaux numériques, Alain Carsoux répond qu’il est certain que cela représente un budget conséquent pour la production. Néanmoins, il n’intervient que lorsqu’aucune autre solution n’est envisageable. Il arrive parfois que faire appel à ce type de technique permette précisément de faire des économies (lorsqu’on souhaite remplir un stade par exemple !).

Thomas Cailley remarque que l’enjeu peut également être artistique. Alors que, pour signifier l’incendie, il envisageait un rideau de fumée qui aurait bouché les perspectives, c’est Alain Carsoux qui a eu l’idée de créer une tornade de fumée.

  

Le réalisateur constate une certaine similitude dans sa relation avec un directeur des effets visuels et dans celle qu’il entretient avec un compositeur de musique de film : dans les deux cas, leur travail permet de prolonger la phase d’écriture du film pendant le montage, ce qui représente pour le réalisateur une réelle liberté. Travailler de cette façon sur un film d’auteur aurait été inimaginable il y a dix ans.

 


Carte blanche au magicien et performer Nieto !

 

 

Issu de l’atelier Effets spéciaux des Arts-Déco de Paris et des Beaux-arts de Toulouse, Luis Nieto se situe entre l’art et le cinéma. En 2006, son premier court métrage, Carlitopolis, remporte le prix du public au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand. Dans son travail, il mêle stop-motion, animation 3D et prise de vue réelle. Présent sur la scène internationale, Nieto a plus d’un tour dans son sac. Véritable caméléon, il est à la fois peintre, designer, réalisateur, performer, graphiste et… magicien !
http://www.nietoscope.com/ 

 


Quand le cinéma documentaire emprunte les voies de l'animation

En partenariat avec l’Afca (Association française du cinéma d’animation)

INTRODUCTION

Par Olivier Catherin, producteur.

> Visionnez l'introduction d'Olivier Catherin

Cet après-midi a été entièrement consacrée au documentaire animé, une « notion » apparue récemment. Olivier Catherin s’interroge : s’agit-il  d’une mode ou de l’émergence d’un véritable genre cinématographique ? Il rappelle que la rencontre entre le cinéma d’animation et le documentaire n’est pas nouvelle. Il existe depuis longtemps des documentaires didactiques avec des séquences animées illustratives. Un changement de perspective s’est opéré il y a dix ans, amorcé par le court métrage Ryan de Chris Landreth (Grand Prix au Festival d’Annecy en 2003) qui a marqué les esprits par son utilisation inédite de l’animation. Mais c’est Valse avec Bachir d’Ari Folman qui a véritablement changé la donne. Ce film de témoignage sans archives, quasi totalement animé, est aussi un récit narratif, presque une fiction. Il explore également des zones qui peuvent résister à une approche strictement documentaire, comme l'intime et le rêve. 

On découvre ainsi, depuis une décennie, des films qui relèvent de l’hybridation des genres mais aussi mêlent les images et les techniques ; des films qu’il est difficile de classer dans des catégories et qui sont souvent proches de l’expérimentation, ce qui n’est pas sans poser problème dans la recherche de financements.

 

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PRESENTATION D'UN PROJET DE LONG-METRAGE EN COURS DE DEVELOPPEMENT 
La Route des Samouni de Stefano Savona, produit par Alter Ego.

 

En présence de Stefano Savona et de Cécile Lestrade, productrice.

> Visionnez un extrait de l'intervention de Stefano Sanova

Stefano Savona a débuté le tournage de La Route des Samouni en 2009, dans la bande de Gaza. Le réalisateur y avait fait la connaissance d’une famille qui venait de subir un deuil incommensurable, à la suite d’un bombardement. Il lui était impossible de faire un bon film sur un sujet aussi à vif. « Il fallait s’éloigner le plus possible de ce moment tragique pour raconter cette famille et cette tragédie ». D’où le choix de tourner certaines séquences en animation, conçues par Simone Massi.

L’idée centrale du film est la reconstruction : celle de Gaza (qui ne cesse n’être détruite et reconstruite) et celle moins visible du passé, de l’intériorité. Une reconstruction qui fait suite à une destruction terrible, dont il n’est possible de prendre la mesure que si l’on parvient à rendre compte de la vie de cette famille avant la tragédie.

Stefano Savona a fait le choix de commencer le film bien après la tragédie, avec une mise en scène proche du cinéma direct. Le temps est celui du présent. L’animation n’est pas encore de mise car Stefano Savona peut filmer. Les personnages se racontent, reviennent sur le passé. C’est alors que les images animées apparaissent. Elles incarnent les souvenirs. Plus on se rapproche du moment de la guerre, plus la part d’animation s’avère importante. Le flash-back devient alors le présent du film et montre la destruction vécue du point de vue d’Amal, une jeune fille de la famille, qui a passé trois jours seule et perdue dans les décombres. C’est seulement alors que peuvent s’insérer les images tournées par Stefano Savona au lendemain de la destruction. Le film se termine ainsi par les premières images qu’il a tournées.

La technique choisie par l’animateur, Simone Massi, est simple, épurée. Elle consiste à recouvrir une feuille avec du crayon à l’huile puis à gratter. Cette technique rappelle le travail de gravure et donne des images très sculpturales. Stefano Savona explique : « Simone Massi  gratte la matière comme les Samouni labourent les champs. Tout est toujours labouré à Gaza, par les agriculteurs mais aussi par les buldozers. » Cette synchronisation entre la forme et le sujet n’aurait jamais pu être obtenue par la 3D. Une équipe de quinze animateurs a été formée, qui travaille pour le film selon cette technique.

Pour financer La Route des Samouni, Cécile Lestrade a obtenu l’aide de la Région Centre, qui développe son pôle d’animation. Aucune autre aide reçue n’est pour le moment liée à l’animation. Un coproducteur italien est également présent depuis trois ans, ainsi que la société de Stefano Savona, Picofilm. La difficulté du montage financier tient au caractère hybride du film. Une demande d’aide aux nouvelles technologies en production a également été déposée auprès du CNC

 

Rendez-vous sur le site de Simone Massi pour découvir son univers graphique 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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TABLE RONDE

Le documentaire animé est-il un lieu privilégié du décloisonnement des genres ? 
Comment certains cinéastes du réel s’emparent-ils de l’animation dans leur démarche documentaire ?

 

 

 

 

Participants : Valérianne Boué, productrice aux Films d’ici, Julia Boutron, étudiante en master de communication documentaire à Angoulême (CREADOC), Cécile Lestrade, productrice et directrice artistique chez Alter Ego, Jeanne Paturle, réalisatrice, Cécile Rousset, réalisatrice, Stefano Savona, réalisateur, Jean-Christophe Soulageon, créateur de la société Les Films Sauvages et Denis Walgenwitz, président de l’AFCA.

 

 

Cécile Rousset et Jeanne Paturle ont pris la parole pour décrire le parcours de leur film, Le C.O.D. et le coquelicot

> Découvrez un extrait du film

Les deux jeunes femmes travaillaient dans la même école et le sujet s’est imposé à elles. Elles ont dans un premier temps enregistré la parole des enseignants pour créer la bande-son, puis elles se sont penchées sur la recherche et le travail des images. L’éclectisme de leurs choix formels correspond à l’idée d’un film à quatre mains, c’est également une façon de faire respirer le film. Pendant trois ans, Valérianne Boué, leur productrice, les a laissées libres dans l’avancement de leurs travaux, sans d’ailleurs se lancer dans la recherche de financement, qui s’est faite plus tard. Un accompagnement assez inhabituel mais qui témoigne d’une réelle confiance dans leur projet. Les deux réalisatrices ne se considèrent pas à proprement parler comme des documentaristes ; leur inspiration, leur imaginaire sont plastiques. Il a fallu donner un sens au mode d’expression, précise Valérianne Boué, construire une formulation.

> Visionnez un extrait de l'intervention de Jeanne Paturle et de Cécile Rousset
 

Julia Boutron, étudiante au CREADOC, a présenté un film d’école et en a explicité la démarche. Ce documentaire animé est le fruit de la rencontre entre deux écoles : l’EMCA (Ecole des Métiers du Cinéma d'Animation) et le master professionnel Ecriture et réalisation documentaires de CREADOC, tous deux situés à Angoulême. Lors de leur première année de master, les étudiants de CREADOC réalisent un documentaire sonore. Les étudiants de l’EMCA choisissent ensuite chacun l’un des documentaires sonores qu’ils mettent en image, après réécriture et nouveau montage, pour aboutir à un film de 3 minutes. L’enjeu pour l’animateur est de restituer en images un univers au départ purement sonore.

 

 

Denis Walgenwitz a pour sa part décrit son rôle en tant que chargé de l’animation du projet de long métrage de Patrick Zachmann, Mister Wu.

Le film, encore en développement, comportera une partie filmée en prise de vue réelle, interprétée par des acteurs (dont Matthieu Demy), et une partie animée en 2D par le cinéaste chinois Liu Jian (Piercing 1) intégrant le travail photographique de Patrick Zachmann. Valérianne Boué, productrice du film, précise que Patrick Zachmann envisage ce projet comme une fiction, bien qu’il soit d’inspiration très autobiographique. Le film racontera l’histoire d’un photographe qui travaille sur la diaspora chinoise, aidé par un certain Monsieur Wu qui accepte, pour des raisons inexpliquées, de l’introduire dans ce milieu. Or Monsieur Wu disparaît subitement, sans laisser de trace. Le mystère est resté si aigu pour Patrick Zachmann qu’il a souhaité prolonger cette expérience par un film, l’occasion de relater cette histoire mais aussi de mettre en valeur les photos prises à l’époque et qui constituent le cœur du projet. Elles trouvent leur place dans le film grâce à l’animation en 2D qui en prolonge les contours, l’envers, c’est-à-dire le hors champ..

Stefano Savona tient à faire remarquer que c’est la première fois qu’un photographe de Magnum prête ses images à un projet de cette nature. Après la philosophie de l’instant unique, se poser la question de ce qui se passe « à côté » des photographies lui semble une remise en question personnelle de toute une esthétique. 

Denis Walgenwitz rappelle que les hommes ont toujours accordé du crédit au dessin pour représenter la réalité. Celui-ci relève d’un artisanat. Il semble plus humble, plus digne de confiance, plus conforme à la réalité que certains films en prise de vue réelle.  
> Visionnez un extrait de l'intervention de Denis Walgenwitz
 

Jean-Christophe Soulageon a pour sa part produit de nombreux films caractérisés par l’hybridité (dont une sélection a été présentée à la suite de la table ronde dans le cadre d’une carte blanche aux Films sauvages). Il revendique un goût pour les projets en dehors des normes. Il n’est pas un spécialiste de l’animation et choisit de faire confiance à un réalisateur sur la base d’une intention et sa maîtrise de la technique. C’est l’idée du work in progress qui l’intéresse. Alors qu’en fiction ou en animation plus classique, on sait exactement où l’on va. 
> Visionnez un extrait de l'intervention de Jean-Christophe Soulageon
 

 

 
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La journée s'est clôturée par une Carte Blanche aux Films sauvage, société de production

Programmation spéciale de documentaires animés – Durée : 80 min.

Deyrouth de Chloé Mazlo 
 

Paul de Cécile Rousset (2005 – 7min) |Je suis une voix de Cécile Rousset et Jeanne Paturle (2007 - 13min) | Deyrouth de Chloé Mazlo (2011 – 17min) | Kinoki de Léo Favier, Sebastian Helm et Maximilian Sauerbier (2012 – 15 min) | Les Petits cailloux de Chloé Mazlo (2013 – 15min) | Daphné ou la belle plante de Sébastien Laudenbach et Sylvain Dérosne (2013 – 13min).
 
En présence des cinéastes et de Jean-Christophe Soulageon, producteur.

 

 

 

 

Synthèse rédigée par Suzanne Hême de Lacotte (Les Sœurs Lumière)

Crédits photos : Emmanuel Gond

Montage vidéos : A bras le corps